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Wednesday, April 13 2016

Imposition libre sous Linux avec PoDoFoImpose

L'imposition en imprimerie n'a rien à voir avec l'imposition fiscale ! Il fallait le rappeler en cette période de déclaration. L'imposition est une étape préparatoire avant impression qui consiste à placer les pages de l'ouvrage à imprimer sur les grandes feuilles qui passeront en presse.

De nombreuses solutions existent sous Linux pour l'imposition comme cela est rappelé sur cette page de la documentation de Scribus : https://wiki.scribus.net/canvas/PDF,_PostScript_and_Imposition_tools.

Je vais présenter ici le fonctionnement de PoDoFoImpose.

Sous Debian, PoDoFoImpose s'installe par

apt install libpodofo-utils

On peut alors appeler la commande :

podofoimpose source.pdf target.pdf plan.plan

où :

  • source.pdf correspond au fichier PDF contenant les pages de l'ouvrage initial
  • target.pdf correspond au fichier PDF à générer
  • plan.plan est une description textuelle du plan d'imposition

Toute l'intelligence se trouve donc dans le fichier plan.plan. Pour commencer à travailler, il suffit de le créer avec l'éditeur texte de son choix et de le débuter par les dimensions du support d'imposition :

$PageWidth=842.4
$PageHeight=597.6

L'unité est le Postscript Point : les dimensions annoncées ci-dessus sont celles d'un A4.

Ensuite, il convient d'ajouter une ligne pour chaque page que l'on souhaite imposer/placer sur le support d'imposition :

source page; target page; rotation; horizontal translation; vertical translation;

Par exemple, ce plan :

1; 1; 0; 0;0;
2; 1; 180; 280.8; 0;
3; 1; 0; 561.6; 0;
4; 2; 0; 0; 0;
5; 2; 180; 280.8; 0;
6; 2; 0; 561.6; 0;
  • place la première page du fichier source sur la première feuille sans changement
  • place la seconde page du fichier source sur la première feuille en effectuant une rotation de 180° et en la décalant horizontalement de 280.8 pts
  • place la troisième page du fichier source sur la première feuille en la décalant horizontalement de 561.6 pts
  • place la quatrième page du fichier source sur la seconde feuille

et ainsi de suite...

Pour des impositions plus compliquées, les valeurs absolues indiquées ici peuvent être remplacées par des expressions numériques (qui seront donc interprétées et calculées par podofoimpose) et il existe un mécanisme de boucle pour éviter la saisie manuelle de l'information si le plan d'imposition est très long ! Les détails sur ces fonctionnalités avancées sont disponibles ici.

Bonne imposition !

Sunday, March 20 2016

Retailler les images en lot si et seulement si cela est nécessaire

mogrify -resize est un super outil pour retailler en lot des images. Cependant, il travaille sans distinguer les images qui ont besoin d'être retaillées et les autres.

Si on l'appelle avec cette ligne de commande en revanche, mogrify ne sera appelé que sur les images qui n'ont pas la taille requise !

identify -format '%w %h %i\n' *.jpg|awk '$1>1920||$2>1920{print$3}'|xargs mogrify -resize 1920x1920

Voilà bien des opérations évitées !

Wednesday, March 16 2016

Fail2ban pour protéger Samba de Locky

Face à la menace du "ransomware" Locky, j'ai décidé de protéger les données de mon serveur Samba à l'aide de Fail2ban. L'idée est simple : si des mouvements pouvant correspondre à une action de Locky sont détectés, alors l'IP à l'origine de l'action est bannie du serveur Samba.

Étape 1 : activer l'audit dans Samba

Samba dispose de puissantes fonctions d'audit qui permettent de garder trace de toutes les opérations sur un partage. Elles s'activent à l'aide des options full_audit dans le fichier /etc/samba/smb.conf. Attention toutefois à la volumétrie que cela peut représenter : si le serveur Samba est très sollicité, la taille des logs sera fort importante (surtout si l'on suit l'événement "open" qui est déclenché régulièrement lors de toute navigation sur le partage Samba) !

Plaçons donc le paramétrage suivante dans la section "Global" du fichier de configuration de Samba (/etc/samba/smb.conf par défaut) :

full_audit:priority = notice
full_audit:facility = local5
full_audit:success = mkdir rmdir rename unlink open
full_audit:prefix = %u|%I|%S

puis redémarrons Samba :

service samba restart

et voilà le fichier /var/log/samba/audit.log qui se remplit et recense tous les mouvements sur le serveur Samba. Une bonne rotation des logs sera nécessaire pour ne pas se faire piéger ! Attention également à la petite perte de performance que cette écriture régulière demandera.

Étape 2 : paramétrer le nouveau filtre d'exclusion pour Fail2ban

Nous allons demander à Fail2ban de bannir tout ordinateur qui effectuerait une opération sur fichier *.locky ou *.xxx sur le serveur. On crée le fichier /etc/fail2ban/filter.d/antilocky.conf suivant :

[Definition]
failregex = \|<HOST>\|NomDePartage\|.*\|ok\|.*\.(locky|xxx|mp3)

ignoreregex =

en remplaçant "NomDePartage" par le nom du partage Samba concerné.

Étape 3 : paramétrer une nouvelle prison dans Fail2ban

On paramètre comme il se doit Fail2ban dans /etc/fail2ban/jail.local en ajoutant notamment la section suivante :

[antilocky]
enabled = true
filter  = antilocky
backend = auto
logpath = /var/log/samba/audit.log
maxretry  = 2
banaction = iptables-allports
port = all

On peut alors redémarrer Fail2ban par :

service fail2ban restart

et vérifier dans les logs /var/log/fail2ban.log que la nouvelle prison se charge correctement.

Et voilà Fail2ban prêt à bannir tout ordinateur qui se connecterait au serveur Samba en manipulant des fichiers *.locky ou *.xxx. Evidemment il peut y avoir des faux positifs. Il est donc recommandé d'être vigilant et d'activer peut-être la notification par courriel des bannissements de ce type pour être en mesure de débannir dans le cas d'un faux positif et d'intervenir sur le poste infecté s'il s'avère qu'une réelle infection est en cours.

Étape 4 : limitations

La principale limitation est l'usage de l'extension de nom de fichier comme critère de signalement. Si des variantes du virus adoptent d'autres extensions (par exemple .pdf) alors il ne sera plus possible de détecter l'action frauduleuse de la sorte. On pourra éventuellement suivre le nombre d'opérations sur le partage Samba et alerter l'administrateur lorsque de trop nombreuses opérations de suppression sont en cours...

Thursday, February 25 2016

ownCloud 8.2.2 : pas de défilement sur les partages publics de photos

Si vous utilisez ownCloud 8.2.2, vous aurez peut-être constaté qu'il n'est plus possible de se déplacer vers le bas (défilement vers le bas, "scroll" pour les amateurs de termes anglais) sur les partages publics de photos...

Ce dysfonctionnement a été rapporté à plusieurs reprises notamment ici et encore ici. Il sera corrigé dans la version 8.2.3 à paraître et la solution facile en attendant est de désactiver l'application PDFViewer d'ownCloud :

Screenshot_2016-02-25_08-02-36.png

Pour les plus courageux, il est également possible de mettre à jour uniquement l'application PDFViewer à partir du code disponible ici https://github.com/owncloud/files_pdfviewer.

Thursday, February 4 2016

OpenSSL : détecter la péremption d'un certificat avec l'option -checkend

Dans un précédent article (ici), je proposais une méthode pour renouveler les certificats Letsencrypt en l'absence d'un mécanisme officiel pour le moment. Dans cette méthode (enfin ce script), je vérifiais la date du certificat avec "date -r", extrapolant la date de fin de validité à l'aide de la date de création du certificat et de la connaissance de la durée de validité par défaut des certificats de Letsencrypt.

Il y a en fait beaucoup plus intelligent ! Merci à mon beau-frère pour cette idée (toujours écouter au moins d'une oreille son beau-frère !)

Le manuel d'OpenSSL nous apprend l'existence de l'option suivante :

-checkend arg
checks if the certificate expires within the next arg seconds and exits non-zero if yes it will expire or zero if not.

Dès lors, il est facile de détecter si un certificat périme dans les 30 jours (2 592 000 secondes) :

if openssl x509 -checkend 2592000 -noout -in file.pem
then
  echo "Certificat valide encore au moins 30 jours"
else
  echo "Certificat périmant dans les 30 jours... à renouveler !"
fi

Monday, February 1 2016

Letsencrypt : renouveler intelligemment malgré les limites de la bêta

Depuis Mai 2016, le service Let's Encrypt n'est plus en bêta et les limitations de la bêta évoquées ici ne sont plus mordantes !

Depuis Mai 2016, le client letsencrypt est devenu certbot (https://certbot.eff.org/) ! les commandes évoquées plus bas sont sans doute valables en remplaçant letsencrypt-auto par certbot ! Il faut aussi noter que le client certbot dispose désormais de fonctions de renouvellement plus élaborées qu'auparavant ! Cet article est conservé pour archive et inspiration.

Letsencrypt se présente comme le futur du chiffrement sur internet. Bien que déjà fonctionnel, le service offert est encore en phase de test (bêta) et par conséquent certaines contraintes s'appliquent aux usagers testeurs. Parmi ces contraintes, les 2 les plus bloquantes sont :

  • pas de système de renouvellement automatique pour le moment (c'est prévu, vivement !)
  • limite imposée de 5 certificats par domaine par semaine (i.e. qu'il faut attendre une semaine pour pouvoir créer des certificats pour un nouveau sous-domaine d'un domaine qui possède déjà 5 certificats de sous-domaine)

Pour Letsencrypt qui émet des certificats à la validité courte de 3 mois, le renouvellement doit être fait régulièrement et il correspond ni plus ni moins à l'édition d'un nouveau certificat.

La contrainte évoquée plus haut est bloquante pour le renouvellement : en effet il n'est pas possible de renouveler plus de 5 certificats par semaine pour un même domaine...

Principe du renouvellement à terme

A terme, un système de renouvellement automatique sera intégré à Letsencrypt et il suffira de lancer tous les 2 mois (par exemple via cron) la commande demandant le renouvellement de tous les certificats en approche de péremption. Vivement cela !

Une méthode fonctionnelle aujourd'hui

Aujourd'hui, à nous de créer l'automatisme qui va bien et qui permettra aussi de contourner la limite des 5 renouvellements par semaine (en réalisant un roulement). Nous allons détailler ici un script qui, appelé chaque semaine, :

  • détecte les certificats qui ont moins de 30 jours de validité (2592000 secondes)
  • demande le renouvellement de chaque certificat dans ce cas

Voici le code du script :

#!/bin/bash
declare -a list=(
"/etc/letsencrypt/live/domaine1.tld;certbot certonly --renew-by-default -a webroot --webroot-path /path/to/domaine1/website -d domaine1.tld -d www.domaine1.tld"
"/etc/letsencrypt/live/sous.domaine1.tld;certbot certonly --renew-by-default -a webroot --webroot-path /path/to/sous/domaine1/website -d sous.domaine1.tld -d www.sous.domaine1.tld"
"/etc/letsencrypt/live/domaine2.tld;certbot certonly --renew-by-default -a webroot --webroot-path /path/to/domaine2/website -d domaine2.tld -d www.domaine2.tld"
)

for line in "${list[@]}"
do
	IFS=";" read -ra stuff <<< $line
	folder=${stuff[0]}
	command=${stuff[1]}
        if openssl x509 -checkend 2592000 -noout -in $folder/fullchain.pem
        then
                echo "Nothing to do for $folder"
        else
                $command
                rm -f $folder/total.pem
                cat $folder/fullchain.pem $folder/privkey.pem > $folder/total.pem
                echo "Done for $folder"
        fi
done

Rapidement :

  • on commence par lister dans un tableau chaque domaine dont il faut s'occuper (en indiquant le chemin correspondant à ce domaine dans le dossier /etc/letsencrypt/live/) et, séparée par ";", la commande Letsencrypt utilisée pour le renouvellement. Il s'agit de la même commande que pour la création initiale du certificat sauf que l'on ajoute l'option "--renew-by-default"
  • on parcourt ensuite le tableau élément par élément :
    • en vérifiant l'âge du certificat (avec openssl)
    • en lançant la commande de renouvellement s'il est trop proche de la péremption

Si l'on utilise Letsencrypt avec Pound, on ajoutera 2 actions :

  • remplacer le fichier .pem utilisé par Pound par la nouvelle version obtenue
  • redémarrer Pound

Le script devient alors :

#!/bin/bash
declare -a list=(
"/etc/letsencrypt/live/domaine1.tld;certbot certonly --renew-by-default -a webroot --webroot-path /path/to/domaine1/website -d domaine1.tld -d www.domaine1.tld"
"/etc/letsencrypt/live/sous.domaine1.tld;certbot --renew-by-default -a webroot --webroot-path /path/to/sous/domaine1/website -d sous.domaine1.tld -d www.sous.domaine1.tld"
"/etc/letsencrypt/live/domaine2.tld;certbot certonly --renew-by-default -a webroot --webroot-path /path/to/domaine2/website -d domaine2.tld -d www.domaine2.tld"
)

for line in "${list[@]}"
do
	IFS=";" read -ra stuff <<< $line
	folder=${stuff[0]}
	command=${stuff[1]}
        if openssl x509 -checkend 2592000 -noout -in $folder/fullchain.pem
        then
                echo "Nothing to do for $folder"
        else
                $command
                rm -f $folder/total.pem
                cat $folder/fullchain.pem $folder/privkey.pem > $folder/total.pem
                echo "Done for $folder"
        fi
done
service pound restart

Archive

Dans une ancienne version de ce billet, on utilisait le morceau de script suivant se basant sur la date de dernière modification du fichier de certificat plutôt que d'utiliser openssl, mais c'est moins propre. Pour archivage, voici le test qui était alors utilisé (renouvellement des certificats plus vieux que 60 jours) :

	timesincelastchange=$(expr $(expr $(date +%s) - $(date +%s -r $folder/fullchain.pem )) / 86400)
	if [ $timesincelastchange -gt 60 ]
	then
		$command
		echo "Done for $folder"
	else
		echo "Nothing to do for $folder"
	fi

Dé-bannir une adresse IP avec Fail2ban

fail2ban-client set JAILNAME unbanip IPADDRESS

où l'on remplacera JAILNAME par le nom de la "jail" de Fail2ban à l'origine du bannissement et IPADDRESS par l'adresse bannie.

Par exemple :

fail2ban-client set ssh unbanip 1.2.3.4

Fail2ban & NAT avec des règles PREROUTING

Par défaut, les règles de Fail2ban s'appliquent à la chaîne INPUT. Or cette dernière chaîne n'est pas consultée lors de redirections de paquets avec des règles de type NAT (PREROUTING).

Pour que l'action de Fail2ban soit efficace, il faut alors lui indiquer d'inscrire les adresses à bannir dans la chaîne FORWARD qui est consultée dans le cas d'une redirection NAT.

Concrètement, dans /etc/fail2ban/jail.local, dans la section de son choix, on ajoute la ligne :

chain    = FORWARD

Et le tour est joué !

Sunday, December 20 2015

Let's Encrypt et le load-balancer Pound

Pound est un reverse-proxy et un load-balancer libre fort performant. Il est très pratique en frontal d'un ensemble de services web et peut notamment se charger d'effectuer la compression TLS des flux. Il est bien sûr possible de l'utiliser avec Let's Encrypt tel que décrit ici.

Pour ce faire, imaginons que nous venons de lancer la commande suivante :

certbot certonly -a webroot --webroot-path /var/www/mon-site/ -d mondomaine.tld

Un nouveau dossier a été créé : /etc/letsencrypt/live/mondomaine.tld/. Il contient le certificat et également la clé privée utilisée pour ce certificat. Afin que Pound fonctionne, il faut regrouper le certificat et la clé privée dans un même fichier :

cat /etc/letsencrypt/live/mondomaine.tld/fullchain.pem /etc/letsencrypt/live/mondomaine.tld/privkey.pem > /etc/letsencrypt/live/mondomaine.tld/total.pem

et il faut alors référencer le fichier total.pem dans la configuration de Pound :

ListenHTTPS
	Address 2001:2002:2003:2004::
        Port    443
	Cert	    "/etc/letsencrypt/live/mondomaine.tld/total.pem"

et il ne reste plus qu'à redémarrer Pound par :

service pound restart

Saturday, December 19 2015

Utiliser Let’s Encrypt avec ownCloud/Nextcloud, Piwik, Dotclear, Drupal, Wordpress, des applications Rails et des sites statiques !

Depuis le début du mois, il est possible d'utiliser "Let's Encrypt" pour obtenir des certificats TLS/SSL pour sécuriser ses sites et services en ligne (bien que le système soit toujours annoncé en bêta). Ce matin, je décidais donc de m'y mettre et de remplacer mes certificats StartSSL.

Depuis Mai 2016, le service Let's Encrypt n'est plus en bêta et les limitations de la bêta évoquées ici ne sont plus mordantes !

Depuis Mai 2016, le client letsencrypt est devenu certbot (https://certbot.eff.org/) ! les commandes évoquées plus bas sont sans doute valables en remplaçant letsencrypt-auto par certbot !

Première étape : comprendre le fonctionnement

Le principe est assez simple et n'est pas très différent de celui déjà rencontré pour l'obtention de certificats auprès des opérateurs "classiques" (les StartSSL et consors). Classiquement, (i) on démontre la possession réelle du nom de domaine, (ii) on génère une clé privée et une clé publique et on transmet la clé publique à l'opérateur de certification qui (iii) fournit en retour un certificat attestant le lien entre le nom de domaine et la paire de clés crypto utilisées pour l'établissement de communications sécurisées. Avec Letsencrypt, ces étapes ont lieu mais automatiquement. Dans l'utilisation commune, Letsencrypt vient avec un script Python (letsencrypt-auto) qui va faire tout le travail :

  • le script va créer un fichier mondomaine.tld/.well-known/acme-challenge/chaîne-choisie-au-hasard et le serveur distant cherchera à accéder à ce fichier pour authentifier la possession/maîtrise du domaine mondomaine.tld
  • puis le script génère et échange les clés cryptographiques avec l'autorité de certification Letsencrypt
  • et le certificat est rapatrié
  • enfin, dans certains cas, le script se charge même de l'installer !

Par rapport à ce qui est fourni habituellement par les acteurs privés :

  • la chaîne de bout en bout est plus transparente et libre
  • le certificat est gratuit
  • le certificat n'a une validité que de 90 jours (mais le renouvellement est gratuit et peut être géré automatiquement par le script tous les 2 mois par exemple)
  • les certificats n'autorisent pas les wildcards (e.g. *.mondomaine.tld) ce qui a déjà été fort amplement débattu partout sur le web mais ne semble pas devoir changer.

Deuxième étape : installer Let’s Encrypt

Nous allons commencer par le cas simple d'un site statique. Le script letsencrypt se télécharge sur la machine d'hébergement à l'aide de git :

git clone https://github.com/letsencrypt/letsencrypt
cd letsencrypt

puis on peut lancer le script (qui va effectuer les installations supplémentaires nécessaires) par :

./letsencrypt-auto

Cela fonctionne très bien sur Debian Jessie et sans doute les autres systèmes récents (c'est la version de Python qui semble être un des facteurs limitants pour les "vieilles" distributions). On reviendra sur ce point plus loin.

Troisième étape : utiliser Let’s Encrypt pour un site statique

Commençons par le cas simple d'un site statique hébergé dans /var/www/mon-site/ et servi par Apache.

./letsencrypt-auto certonly -a webroot --webroot-path /var/www/mon-site/ -d mondomaine.tld

certonly car nous demandons à Let’s Encrypt de générer le certificat et de s'arrêter là (donc de ne pas l'installer lui-même). -a webroot car nous indiquons à Let’s Encrypt où se trouve la racine du site afin qu'il puisse y placer le fichier de "challenge" (.well-known/acme-challenge/chaîne-choisie-au-hasard). Et -d mondomaine.tld pour indiquer le domaine. Il est possible d'indiquer plusieurs domaines s'ils partagent le même webroot par exemple :

./letsencrypt-auto certonly -a webroot --webroot-path /var/www/mon-site/ -d mondomaine.tld -d www.mondomaine.tld

Dans ce cas le certificat contiendra les 2 domaines en SAN (Subject Alternative Names).

Au premier lancement, le script demande de saisir l'adresse courriel qui sera rattachée au compte (et qui recevra les éventuelles notifications de péremption des domaines non renouvelés).

Et hop, le script travaille et un certificat tout neuf (et valide !) est déposé dans /etc/letsencrypt/live/mondomaine.tld/fullchain.pem. La clé privée correspondante se trouve dans /etc/letsencrypt/live/mondomaine.tld/privkey.pem. Ce certificat peut alors être utilisé comme il l'a toujours été (par ex. appelé dans la configuration d'Apache ou de votre load balancer) - je détaille ici comment l'utiliser avec le load balancer Pound.

Let’s Encrypt et un blog dotclear

Aucune surprise ni difficulté avec dotclear :

./letsencrypt-auto certonly -a webroot --webroot-path /chemin/vers/blog/dotclear -d blog.bandinelli.net

et hop, /etc/letsencrypt/live/blog.bandinelli.net/fullchain.pem est créé ! Une commande pour un certificat, c'est classe et pratique !

Let’s Encrypt et Piwik

Aucune surprise ni difficulté avec Piwik :

./letsencrypt-auto certonly -a webroot --webroot-path /chemin/vers/racine/piwik -d piwik.mondomaine.tld

et hop, /etc/letsencrypt/live/piwik.mondomaine.tld/fullchain.pem est créé !

Let’s Encrypt et Wordpress

Aucune surprise ni difficulté avec Wordpress :

./letsencrypt-auto certonly -a webroot --webroot-path /chemin/vers/racine/wordpress -d mondomaine.tld

et hop, /etc/letsencrypt/live/mondomaine.tld/fullchain.pem est créé !

Let’s Encrypt et Drupal 7

Une petite astuce est nécessaire ici : par défaut le moteur de Drupal demande au serveur web de réécrire toutes les adresses et empêche l'accès à certaines adresses. Ainsi, le fichier .htaccess se trouvant à la racine d'un site Drupal contient la ligne suivante :

RewriteRule "(^|/)\." - [F]

Cette ligne ordonne à Apache de renvoyer vers la page "Accès interdit" toute requête qui débuterait par ".". Il faut bien évidemment désactiver cette sécurité pour Letsencrypt :

RewriteCond %{REQUEST_URI} !^/.well-known/acme-challenge/.*
RewriteRule "(^|/)\." - [F]

La condition RewriteCond désactive la redirection qui suit pour le challenge de letsencrypt seulement.

Une fois cela effectué, on peut utiliser la commande classique pour obtenir le certificat valide dans /etc/letsencrypt/live/mondomaine.tld/fullchain.pem :

./letsencrypt-auto certonly -a webroot --webroot-path /chemin/vers/site/drupal/ -d mondomaine.tld

Let’s Encrypt et ownCloud/Nextcloud

Une petite astuce est nécessaire ici : par défaut le moteur d'ownCloud demande au serveur web de réécrire toutes les adresses et empêche l'accès à certaines adresses. Ainsi, le fichier .htaccess se trouvant à la racine d'une instance ownCloud/Nextcloud contient la ligne suivante :

RewriteRule ^(\.|autotest|occ|issue|indie|db_|console).* - [R=404,L]

elle renvoie vers 404 tous les appels à un chemin démarrant par ".". Il est bien sûr nécessaire de désactiver cette ligne conditionnellement :

RewriteCond %{REQUEST_URI} !^/.well-known/acme-challenge/.*
RewriteRule ^(\.|autotest|occ|issue|indie|db_|console).* - [R=404,L]

Ensuite, sans surprise, pour obtenir le certificat valide dans /etc/letsencrypt/live/mondomainecloud.tld/fullchain.pem :

./letsencrypt-auto certonly -a webroot --webroot-path /chemin/vers/owncloud/ -d mondomainecloud.tld

Let’s Encrypt et une application Ruby on Rails

Aucune surprise ni difficulté avec une application Ruby on Rails servie en production par Unicorn, à condition de bien choisir le dossier public comme webroot :

./letsencrypt-auto certonly -a webroot --webroot-path /chemin/vers/application/public -d domaine.tld

et hop, /etc/letsencrypt/live/domaine.tld/fullchain.pem est créé !

Let’s Encrypt sur une vieille distribution ?

Si Let's Encrypt ne peut être lancé sur votre machine de production car elle dispose de versions trop anciennes des fichiers, rien n'est perdu ! Il est en effet possible de fournir au script un webroot qui serait par exemple partagé via SSH ! Par exemple :

apt install sshfs
mkdir /mnt/webroot-distant
sshfs user@machine:/path/to/webroot /mnt/webroot-distant
./letsencrypt-auto certonly -a webroot --webroot-path /mnt/webroot-distant -d mondomaine.tld

Conclusion

Très efficace et rapide, comment ne pas tomber sous le charme de Letsencrypt ? Il reste à valider : la procédure de renouvellement et la pérennité dans le temps de la structure. Pour y aider, on peut toujours faire un petit don sur la page d'accueil de Let’s Encrypt !

Friday, December 18 2015

Apache 2 : SetEnvIf et variables d'environnement, e.g. n'autoriser que certaines IP ou UserAgent à se connecter

Le serveur web Apache est extrêmement modulable quand il s'agit de filtrer des requêtes. Si tout le monde connaît les habituelles commandes Require all denied, Require all granted, Require Host example.org, nous allons voir ici comment utiliser une variable interne d'environnement et l'utiliser comme contrôle d'accès à un hôte virtuel.

Imaginons par exemple le cas suivant : nous souhaitons n'autoriser que certaines IP à se connecter, sauf pour les navigateurs dotés d'un User-Agent très spécifique.

Avant toute chose, il est nécessaire d'activer le module SetEnvIf (https://httpd.apache.org/docs/2.4/mod/mod_setenvif.html) qui permet de paramétrer une variable d'environnement d'Apache. Sous Debian (ou dérivé), cela se fera par :

a2enmod setenvif

Commençons par placer une condition sur l'IP :

SetEnvIf Remote_Addr 1.2.3.4 variable

ou alors si le serveur se trouve derrière un proxy qui fournit l'adresse d'origine dans le champ X-Forwarded-For :

SetEnvIf X-Forwarded-For 1.2.3.4 variable

La valeur fixe 1.2.3.4 peut-être remplacée par toute expression régulière de son choix.

Puis filtrons sur le User-Agent :

SetEnvIf User-Agent ^MaValeurPerso variable

Et finalement, expliquons à Apache qu'il faut interdire l'accès si aucune des conditions n'a été atteinte :

Require env variable

Dès lors, une fois la configuration rechargée, Apache n'autorisera l'accès qu'aux requêtes provenant de 1.2.3.4 ou émises par un navigateur au User-Agent correspondant à l'expression régulière ^MaValeurPerso. Ces éléments de configuration offrent beaucoup de richesse !

Thursday, December 3 2015

Traitement en lot d'images, ajouter un texte sur toutes les photos d'un répertoire avec mogrify et convert

Avec les outils inclus dans la suite ImageMagick, il est assez facile de modifier en lot les images d'un répertoire.

Par exemple, pour redimensionner tout un lot d'images (la plus grande dimension à 800 pixels), on pourra faire :

mogrify -resize 800x800 *.jpg

Pour effectuer des rotations de 180° sur plusieurs images, on fera :

mogrify -rotate 180 *.jpg

Plus compliqué, pour ajouter un texte (par exemple le nom du photographe) sur chaque photo, on pourra faire :

for file in *.jpg; do  convert $file -pointsize 20 -draw "gravity SouthEast fill white text 1,11 'Voici mon texte ' " $file; done

Cela transforme alors l'image comme suit : overlaytext.jpg

Compresser tous les répertoires en 7z

Imaginons une dizaine de dossiers que l'on souhaite chacun compresser sous la forme d'une archive. Rien de plus simple sous Linux :

for D in *; do 7z a archive-$D.7z $D ; done

On pourra bien sûr remplacer * par la chaîne de caractères commune à tous les dossiers... ou utiliser la commande 'find . -maxdepth 1 -type d'.

Exiftool pour manipuler les données EXIF d'une photo

Les photos prises avec les appareils modernes sont le plus souvent étiquetées de nombreuses données EXIF (nom de l'appareil, type d'objectif, ouverture, coordonnées GPS de la prise...). Il est parfois souhaitable de supprimer les données EXIF. Heureusement, exiftool existe sous Linux.

Il s'installe comme tout autre paquet, par exemple sous Debian :

apt install exiftool

Pour supprimer les données EXIF d'une photo, on exécute la commande :

exiftool -all= photo.jpg

et pour traiter toutes les images d'un répertoire :

exiftool -all= *.jpg

Si on ne veut supprimer qu'une seule valeur EXIF, par exemple la valeur d'orientation de la photo, on pourra faire :

exiftool -Orientation="" photo.jpg

ou bien pour la modifier :

exiftool -Orientation=1 photo.jpg

L'outil exiftool permet de faire bien plus que cela : afficher toutes les données EXIF, en réécrire certaines, créer de nouvelles données... l'imagination est presque la seule limite. Le manuel de l'outil vous fournira le détail sur les commandes ainsi qu'un grand nombre d'exemples.

Thursday, November 19 2015

ZSH dit "GREP_OPTIONS is deprecated; please use an alias or script" sans relâche

Depuis quelques temps, ZSH sur Debian Jessie ne cessait de cracher "GREP_OPTIONS is deprecated; please use an alias or script".

Le solution vint en ajoutant cette ligne dans le fichier ~/.zshrc :

unset GREP_OPTIONS

Si GREP_OPTIONS était utilisé pour mettre certais contenus en couleur, cela pourra être avantageusement remplacé par cet alias :

alias grep="grep --color=auto"

Wednesday, August 12 2015

Dnsmasq, mon meilleur ami aussi pour le boot PXE !

Dnsmasq est un super petit serveur DNS et DHCP à destination des bricoleurs : fort simple à déployer et utiliser, il est parfait pour les installations domestiques ou celles des petites entreprises (on en a déjà parlé ici, ici et ici). Dnsmasq est par exemple employé au sein du micrologiciel (firmware) pour routeur Tomato car il est léger et en même temps très puissant.

J'ai découvert aujourd'hui une nouvelle corde à l'arc de Dnsmasq : il possède des fonctionnalités TFTP (Trivial File Transfer Protocol) qui permettent de l'utiliser pour booter un ordinateur (un serveur par exemple) en mode PXE (Preboot Execution Environment) en quelques lignes de configuration seulement.

L'usage est fort simple, tout se règle dans le fichier de configuration /etc/dnsmasq.conf :

dhcp-boot=pxelinux.0,pxeserver,192.168.18.11
pxe-service=x86PC, "Install Linux", pxelinux
enable-tftp
tftp-root=/tmp/tftp

Les 4 lignes sont assez explicites :

dhcp-boot=pxelinux.0,pxeserver,192.168.18.11
pxe-service=x86PC, "Install Linux", pxelinux

propose à chaque système en faisant la requête de démarrer en mode PXE en interrogeant 192.168.18.11 comme serveur de boot PXE. Pour que la suite fonctionne, il faut évidemment que 192.168.18.11 pointe vers l'hôte hébergeant le service Dnsmasq lui-même.

Puis

enable-tftp

active le TFTP de Dnsmasq.

Et enfin,

tftp-root=/tmp/tftp

indique où trouver le répertoire qui sera servi au travers de TFTP.

Si l'on veut démarrer l'installation de Debian par exemple, on aura préalablement décompressé netboot.tar.gz dans ce dossier ! Et miracle, tout périphérique cherchant à démarrer avec PXE sur le réseau va interroger Dnsmasq et récupérer le nécessaire pour le boot. Démarrer un serveur en PXE devient alors très facile !

Sunday, July 26 2015

Message d'erreur récurrent sur Debian Jessie avec MariaDB

/etc/cron.daily/logrotate:
error: error running shared postrotate script for '/var/log/mysql/mysql.log /var/log/mysql/mysql-slow.log /var/log/mysql/error.log '
run-parts: /etc/cron.daily/logrotate exited with return code 1

est le message reçu ponctuellement sur une machine Debian Jessie équipée de MariaDB.

Après une petite recherche au sein des scripts de logrotate, je réalisais que cette ligne :

MYADMIN="/usr/bin/mysqladmin --defaults-file=/etc/mysql/debian.cnf"

appelait la configuration placée dans /etc/mysql/debian.cnf qui ressemble à :

[client]
host     = localhost
user     = root
password = 
socket   = /var/run/mysqld/mysqld.sock
[mysql_upgrade]
host     = localhost
user     = root
password =
socket   = /var/run/mysqld/mysqld.sock
basedir  = /usr

On note bien l'absence de mot de passe pour l'utilisateur root qui explique la non-complétion du script de logrotate.

Pour régler temporairement le problème, on peut :

  • créer un utilisateur "debian-sys-maint" avec les droits administrateurs sur le serveur MariaDB
  • donner un mot de passe aléatoire à cet utilisateur
  • compléter le fichier /etc/mysql/debian.cnf de manière adéquate :
[client]
host     = localhost
user     = debian-sys-maint
password = motdepassealeatoire
socket   = /var/run/mysqld/mysqld.sock
[mysql_upgrade]
host     = localhost
user     = debian-sys-maint
password = motdepassealeatoire
socket   = /var/run/mysqld/mysqld.sock
basedir  = /usr

Sunday, June 7 2015

Beau-frère, entropie et établissement de connexion SSH lente

La connexion via SSH (échange de clés) à l'une de mes machines (Debian Jessie 64 bits) mettait un temps certain à s'établir : une petite dizaine de secondes. Mon beau-frère (celui fort en ordinateur, on en a tous un) m'a sauvé, il m'a annoncé doctement que la machine manquait sans doute d'entropie.

Et il avait raison !

Pour vérifier le stock d'entropie sur la machine :

cat /proc/sys/kernel/random/entropy_avail

me retournait des valeurs proches de 700 sur la machine à laquelle je me connectais.

Nous installâmes alors un démon pour récolter l'entropie :

apt install haveged

et dès lors

cat /proc/sys/kernel/random/entropy_avail

retournait des valeurs proches de 2000.

Et la connexion SSH s'établissait en un clin d'oeil.

Trop fort mon beau-frère.

Monday, April 27 2015

Exporter les droits d'accès ACL de tout un répertoire

Le petit script ci-dessous en Ruby parcourt l'arborescence d'un système de fichier et imprime dans une liste HTML le nom de chaque dossier et les droits d'accès ACL qui y sont associés.

@max_depth = 3

def parse(folder, depth)
  depth = depth + 1
  Dir.new(folder).sort.each do |f|
    puts "<ul>"
    if f != ".." and f != "." and File.directory?(folder+"/"+f)
      puts "<li"
      rights = `getfacl -p #{Shellwords.escape(folder+"/"+f)}`
      hashOfACLS = Hash.new
      rights.split("\n").each do |s|
      catch = /^group:(.*):([r-][w-][x-])/.match(s)
      hashOfACLS[catch[1]] = catch[2] unless catch.nil? or catch[1]==""
    end
    classes = ""
    details = ""
    hashOfACLS.each do |k, v|
      classes = classes + k + " " if v.include? "r"
      details = details + k + " => " + v + ";"
    end
    puts "class='#{classes}'>#{f} (#{details})"
     if depth < @max_depth
      parse(folder+"/"+f, depth)
    end
    puts "</li>"
  end
  puts "</ul>"
end
end

Sunday, April 5 2015

Asus UX305 et Linux

L'UX305 est le dernier portable d'Asus qui fait trop fort au niveau du rapport qualité prix ! L'UX305 est une superbe machine, très bien terminée (finition tout métal), légère, avec une excellente autonomie et des performances tout à fait suffisante pour des usages classiques.

Et bonne nouvelle : la machine fonctionne très bien sous Linux !

Sous Debian Jessie, tout fonctionne out-of-the-box : wifi (avec iwlwifi et le microcode adapté), webcam, son, affichage graphique, pointeurs, lecteur de carte SD (y compris l'adaptateur Ethernet/USB3 fourni).

Pour la bonne forme, un petit lspci :

00:00.0 Host bridge: Intel Corporation Broadwell-U Host Bridge -OPI (rev 08)
00:02.0 VGA compatible controller: Intel Corporation Broadwell-U Integrated Graphics (rev 08)
00:03.0 Audio device: Intel Corporation Broadwell-U Audio Controller (rev 08)
00:04.0 Signal processing controller: Intel Corporation Broadwell-U Camarillo Device (rev 08)
00:14.0 USB controller: Intel Corporation Wildcat Point-LP USB xHCI Controller (rev 03)
00:16.0 Communication controller: Intel Corporation Wildcat Point-LP MEI Controller #1 (rev 03)
00:1b.0 Audio device: Intel Corporation Wildcat Point-LP High Definition Audio Controller (rev 03)
00:1c.0 PCI bridge: Intel Corporation Wildcat Point-LP PCI Express Root Port #1 (rev e3)
00:1c.3 PCI bridge: Intel Corporation Wildcat Point-LP PCI Express Root Port #4 (rev e3)
00:1f.0 ISA bridge: Intel Corporation Wildcat Point-LP LPC Controller (rev 03)
00:1f.2 SATA controller: Intel Corporation Wildcat Point-LP SATA Controller [AHCI Mode] (rev 03)
00:1f.3 SMBus: Intel Corporation Wildcat Point-LP SMBus Controller (rev 03)
00:1f.6 Signal processing controller: Intel Corporation Wildcat Point-LP Thermal Management Controller (rev 03)
02:00.0 Network controller: Intel Corporation Wireless 7265 (rev 59)

A noter que la haute résolution de l'écran est assez déconcerante car tout n'est pas forcément optimisé pour un affichage à haute résolution. Sous Xfce, on s'accomode plutôt bien de la situation en modifiant la valeur du DPI : 120 donne de bons résultats chez moi !

dpi-setting-xfce.png

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